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Dérive éthique et déontologique des intellectuels gabonais

La dérive des intellectuelles gabonais: la disparition d’une éthique déontologique

UOB Libreville: un repère d'intellectuels politisésC’est connu, les populations gabonaises sont friandes de politique, de rumeurs politiques et de postes politiques. C’est comme si la politique est gravée dans leur ADN. Même chez les intellectuels, la politique fait ses ravages! La politique est devenu aussi bien l’instrument privilégié des riches que des pauvre, intellectuellement parlant.

Par exemple, certains Professeurs, Docteurs des universités et grandes écoles du Gabon, des intellectuels, n’hésitent pas à rejoindre et adhérer aux partis politiques et instrumentaliser les étudiants, à faire d’une affaire sociale, une affaire politique.

Mais quel devrait en réalité être le rôle des intellectuels dans la société?

Le rôle d’un intellectuel est d’éclairer la lanterne du peuple et pas de plaire ou défendre une ou des classes politiques en fonction de ses attentes personnelles, ou d’instrumentaliser les masses. C’est ce qu’on constate malheureusement chez nos « intellectuels. Or, l’intellectuel devrait être, comme le dit Sartre, »celui qui refuse d’être le moyen d’un but qui n’est pas le sien« .

Dans « Le Scribe (1990) », Regis Debray  présente le rôle de l’intellectuel de l’école des cadre d’Uriage en ces mots: « Ecrire c’était prescrire; instruire, conduire; transmettre, soumettre« . De leur oeuvre (sciendi), les intellectuels tire un pouvoir (dominandi) qu’ils exercent, non dans le pouvoir, mais par la voie de l’autorité morale.

L’instrumentalisation du peuple par les intellectuels et les politique: une élection présidentielles 2016 sous forme de querelle familiale et d’argument sans poids

Gabon Présidentiel 2016: les candidats
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Un bon gabonais, respectable, sérieux, ayant un bon sens analytique et observateur, aurait observer depuis l’arrivé d’Ali Bongo au pouvoir, qu’il a eu une espèce de “purge financier” à tous les niveaux de l’administration gabonaise.

Il aurait été question de mettre fin “aux privilèges” en “coupant les vivres à ce qui s’engraissaient gratuitement depuis des décennies et donner la chance à tout le monde, dans l’obtention des postes à responsabilité, notamment vis à vis des jeunes.

En effet, le constat qui était fait avant 2009 était que c’était les mêmes familles qui avaient le monopole des hauts postes administratifs: il n’a y avait que des vieux ministres, des vieux sénateurs, la majorité des députés avaient plus de 50 ans, et lorque ces vieux allaient en retraite, soit après après avoir “casser leur pipe”, soit après la flagrance de leur vieillement, leurs enfants prenaient leur palce.

Deplus, l’argent du pays était partagé par 2% de la population: le Président du Senat pouvait avoir un salaire mensuel de 150 millions de FCFA, sans compter les fameux “fonds communs”

Bref, c’est cette purge, cette coupure de privilèges à visiblement mis le bonheur de ces barons en mal, d’où l’envie génocidaire d’en finir avec Ali Bongo et récupérer les privilèges.

Une partie du PDG contre Ali Bongo Ondimba en 2016

Intellectuels gabonais: la dérivePratiquement tous les opposants d’aujourdh’ui (Pierre Claver Maganga Moussavou et le jeune Bruno Ben Moubamba non compris dans la liste) sont tous des anciens barrons du PDG. Pourquoi Pierre Claver Maganga Moussavou? Et bien parce que l’opposant historique Pierre Mamboundou n’étant plus de ce monde, paix à son âme, le seul qui reste et qui a toujours été de l’opposition, depuis Bongo Ondimba père, c’est bien Monsieur Maganga Moussavou. Quand à Bruno Ben Moubamba, il aurait été un véritable opposant, selon moi, s’il ne versait pas lui aussi dans le vice de l’insulte.

Les arguments de l’opposition (le bilan et la nationalité)

L’opposition PDG ne cesse de raconter sur les médias nationaux et internationaux que le bilan d’Ali Bongo est catastrophique et que la seconde raison qui ferait qu’il ne soit pas éligible pour la magistrature suprème, est sa non nationalité gabonaise.

En réalité, tout bon gabonais, respectable, sérieux, ayant un bon sens analytique, pourra confirmer que contrairement à ce qui se dit depuis quelques mois par l’opposition est pas forcément  fondé. Le bilan d’Ali Bongo est certes pas satisfaisant à 100%, mais beaucoup de choses ont été faites en 7 ans.

La nationalité d’Ali Bongo Ondimba

En ce qui concerne la nationalité, un bon gabonais, respectable, sérieux et ayant un bon sens analytique aurait vite fait de comprendre qu’en fait, l’opposition se savait n’avoir plus aucune chance de gagner les élections présidentielles, non seulement et justement par rapport au bilan du Président, qu’ils savent acceptable, mais aussi par rapport à leur propre bilan lorsqu’ils étaient aux affaires, à la désunion des opposants et à l’opinion générale que se fait les population non connectées vis à vis de leur image.

Au final, on se rend compte que le problème de filiation n’est qu’un acte de désespoir et de dernier recours. Sinon, pourquoi cette focalisation « galeuse » quand à la nationalité d’Ali Bongo en ce moment, alors que l’accent devrait être mis sur son bilan que beaucoup d’opposants et beaucoup de distraits trouve catastrophique? Simplement parce que cet argument ne semble pas peser aux yeux des gabonais, non résidents des réseaux sociaux.

Les maîtres de la distraction et de la manipulation

Vous ne pouvez pas imaginer jusqu’où les politiques et les intellectuels sont prêts à aller pour satisfaire leurs soifs de pouvoir; ils sont passées maîtres dans la manipulation de l’opinion publique à travers des actes souvent inhumains.

Souvenez-vous de l’affaire des organes sexuels retrouvés dans un établissement professionnel de la place, ou encore l’affaire Mboulou Beka (paix à son âme!). Les politiques (gouvernement et opposition) n’hésitent pas  à créer des mouvements, des crimes et s’accuser mutuellement afin de faire réagir la population et semer le chaos. Le plus malheureux dans tout ça c’est que nos chers intellectuels se sont transformer en porte-plume des deux camps. L’instrumentalisation des jeunes (représentant plus de 60% de la population gabonaise) est devenu le passe-temps des deux cas, grâce aux intellectuels et aux médias qui profitent de leur proximité avec cette jeune population.

Eveil des consciences

On entent encore par ci par là , des personnalités politiques demandant aux peuple gabonais de se réveiller, de changer son destin, de descendre dans la rue et de revendiquer ses droits, aux côté de ceux-là même qui, hier n’avaient rien à dire au peuple et qui étaient hautement intouchables. Ceux-là même qui, selon leur propre dires, avaient « manipuler la voie du peuple pour donner le pouvoir au Président actuel ». (Ils n’ont même plus honte!). Si avant vous étiez fraudeurs, pourquoi devrions-nous vous faire confiance aujourd’hui? Ce qui compte pour nous aujourd’hui, ce n’est pas ce que vous dites, mais plutôt ce que vous faites!

Contrairement à ceux qu’ils peuvent penser de l’état de conscience des gabonais, je puis vous dire que le peuple gabonais n’a jamais été aussi conscient! On ne peut plus nous manipuler aussi facilement, comme avant, le peuple voit et sait maintenant déjouer les supercheries des politiques et intellectuels véreux!

Ce que nous reprochons à l’opposition c’est de nous montrer qu’il n’on rien à foutre du peuple, car ce qu’ils souhaite le plus au monde, c’est récupérer leurs privilèges. La preuve, ils se soucient de l’avenir du peuple, mais tous veulent le pouvoir  – tous aspirent à être Président de la République.

Ce que nous reprochons au Pouvoir actuel , c’est de ne pas écouter les doléances du peuple en donnant plus de pouvoir aux expatriés; ceux-là même qui n’hésite pas à dire aux gabonais: « je suis plus gabonais que toi! » Ceux-là même qui continu à abuser des gabonais sans aucun scrupule et en toute impunité.

Au peuple gabonais, je dis: soutenez le candidat que vous savez être un travailleur, respectueux d’autrui, responsable et digne de vous représenter aussi bien en local qu’à l’international. Il n’y a pas plusieurs candidats à la Présidentielle d’Août 2016, il n’y a que deux: le candidat sortant et un autre, pas des autres.

A bon entendeurs…..

 

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